Le paiement : un enjeu stratégique pour les DAF
Le paiement peut avoir une influence directe sur la performance d’une entreprise. A condition d’avoir intégré les bons outils. Les DAF doivent alors veiller à choisir les méthodes de paiement les plus adaptées, en tenant compte des besoins spécifiques de leur organisation. Et nul doute que les solutions de paiement digitales ont toute leur place, que ce soit pour les paiements entrants ou sortants.
Paiements entrants : de plus en plus intelligents ?
Être payé. Cela peut paraître simple, pourtant c’est l’un des enjeux majeurs du service Finance car il s’agit de se faire payer à temps, du bon montant et de rendre cela simple et intuitif. Fiabiliser et sécuriser ce process, c’est aussi éviter au maximum les impayés qui pourraient avoir des répercussions sur la santé financière de l’entreprise. Il est donc important de proposer les modes de paiement les plus adéquats. Même si ce choix dépend de plusieurs facteurs qui peuvent varier selon la taille de l’entreprise, son secteur d’activité ou le type de client qu’elle adresse, les virements et prélèvements sont les méthodes, en B2B, les plus courantes sur la zone SEPA car elles sont plus simples et moins coûteuses que les paiements par cartes ou chèques.
Le mode de paiement choisi va influencer la manière dont les flux vont être gérés. Certaines méthodes vont permettre des transferts de fonds instantanés, tandis que d’autres peuvent prendre plusieurs jours pour être traités. Le manque de traçabilité peut aussi rendre la prise de décision difficile. L’automatisation des flux de paiement devient donc une nécessité.
L’homogénéisation et la digitalisation des processus de paiement sont à ce titre devenus de véritables enjeux pour un DAF. Pour tracer les paiements entrants et ainsi gagner en efficacité, les IBAN virtuels (IBAN alternatifs qui redirigent les flux financiers vers l’IBAN principal) sont un levier clé : ils permettent un suivi en temps réel et facilitent les rapprochements comptables.
Paiements sortants : entre instantanéité et contrôle des dépenses
Un des défis majeurs pour les directions financières réside dans la gestion des paiements sortants : pour optimiser sa trésorerie, il faut garantir la fluidité des transactions, et répondre dans certains cas à des besoins de reversements instantanés. Mais à chaque cas d’usage, sa méthode de paiement. Moyen de paiement européen en plein essor, le virement instantané permet une maîtrise plus accrue de la trésorerie d’une entreprise en automatisant les paiements sortants, tout en assurant une exécution quasi immédiate des transactions. De son côté, la carte virtuelle, disponible instantanément, représente une alternative efficace et permet de mieux piloter les dépenses par département, service ou collaborateur pour une simplification de la comptabilité interne. Grâce à des fonctionnalités de personnalisation avancées, les entreprises peuvent définir des règles de dépenses (plafond des montants, temps et période d’activation…) pour contrôler les différents budgets.
La gestion des paiements peut avoir un impact significatif sur l’efficacité opérationnelle d’une entreprise. Mais plus qu’un sujet organisationnel, le paiement doit être envisagé comme une composante stratégique à part entière au sein d’une entreprise. Les processus de paiement manuels peuvent entraîner des risques accrus d’erreurs ou de retards de paiement et avoir un impact non négligeable sur la trésorerie. En automatisant les paiements et en intégrant des solutions innovantes, à l’image de l’IBAN virtuel, du virement instantané ou de la carte virtuelle, les DAF pourront alors rationaliser leurs opérations et mieux maîtriser les flux entrants ou sortants.